La crémation ou l’incinération, c’est l’acte par lequel un corps est incinéré après la mort. Aujourd’hui en France, plus de 33% des décès donnent lieu à une crémation. Si le défunt n’avait pas émis de volonté, c’est à la personne en charge des obsèques qu’incombe la responsabilité du choix de l’inhumation ou de la crémation. Si le défunt avait émis des souhaits de son vivant il convient de les respecter. La crémation est souvent
Elle sera réalisée dans un crématorium. Le plus souvent, il s’agit du crématorium le plus proche du lieu de décès ou du domicile du défunt, dans un délai de 6 jours maximum (dimanche et jours fériés non compris) après la date du décès.
Pour que la crémation ait lieu, il vous sera demandé :
- Une demande de crémation signée et datée par la personne qui pourvoit aux funérailles,
- Un acte de décès,
- Un certificat médical (Bleu) attestant notamment l’absence de prothèse cardiaque à pile. Dans le cas contraire, un certificat de retrait de pacemaker sera à joindre à la demande d’incinération.
Le temps de la cérémonie civile ou religieuse
Que le défunt ait choisi de se faire inhumer, ou incinérer, il est important d’organiser une cérémonie religieuse ou civile. La cérémonie religieuse a lieu dans le lieu de culte de la religion du défunt. Dans le cas d’une cérémonie civile, elle peut avoir lieu dans une salle privée, en extérieur, ou directement dans le crématorium, avant la crémation. C’est l’organisme de pompes funèbres qui sera chargé de coordonner les événements, et de transporter le cercueil, dans un véhicule agréé, d’un lieu à l’autre.
La crémation
Avant l’incinération, le crématorium procède à l’identification du défunt et dépose à côté du cercueil un cachet en terre réfractaire afin de le retrouver ensuite dans les cendres. Ensuite, le cercueil est introduit dans le four crématiste à une température de 850°C. Elle dure 1h30 à deux heures selon la corpulence du défunt.
Les cendres après la crémation
À la suite de la crémation, on remet à la famille l’urne funéraire contenant les cendres avec les noms et prénoms du défunt, ses dates de naissance et de décès, ainsi que le nom du crématorium. Le crématorium remet également un certificat de crémation, qui est à conserver en cas de dispersion en pleine nature ou à remettre à la mairie dans les autres cas. L’urne peut être gardée au crématorium pendant 1 an au maximum. Durant ce délai, les proches doivent décider du devenir des cendres, en respectant la volonté du défunt. La loi du 19 décembre 2008 stipule qu’il n’est plus envisageable de garder une urne à domicile. Les urnes peuvent être inhumées dans un cimetière ou une propriété privée, dans un cavurne. Elle peut être placée dans un site cinéraire, ou columbarium. Il est également possible de disperser les cendres dans un lieu symbolique, en mer, ou dans un jardin du souvenir.
À l’issue du délai d’1 an, si les proches du défunt n’ont pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l’espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès ou dans le site cinéraire le plus proche.
Le coût de la crémation
Aujourd’hui, 30% des Français choisissent la crémation. D’après un rapport de la cour des comptes (Février 2019) le prix moyen des obsèques s’élève à 3 350 € pour une inhumation (avec simple ouverture et fermeture du caveau) et 3 609 € pour une incinération. Cette différence tarifaire explique parfois le choix des familles.