
Lorsqu’une personne décède, son corps doit être transporté dans un véhicule funéraire agréé, qu’on appelle le corbillard. Comme pour l’origine du mot croque-mort ou encore l’histoire de la nécrologie, l’histoire du mot corbillard est imagée. Au Moyen-Âge, il existait des bateaux, les corbeillerds, qui faisaient la navette entre Paris et Corbeil pour apporter des denrées et des matériaux de construction. Lors de la grande épidémie de peste, ces bateaux servirent à évacuer les morts et le terme a été appliqué aux véhicules funéraires.
Les fonctions du corbillard sont multiples :
- Transport du corps, des gerbes de fleurs, ainsi que des articles funéraires ;
- Transport du personnel de pompes funèbres pour la cérémonie;
- Transport d’un ou de plusieurs membres de la famille du défunt désireux d’accompagner le corps pendant le trajet.
Le véhicule funéraire dépose le corps sur les lieux de ses funérailles : cérémonie religieuse, crématorium, etc. Il peut être suivi par un véhicule porte-couronnes destiné à transporter les fleurs, qui n’entrent pas dans le corbillard, jusqu’au lieu de l’inhumation par exemple. Afin de vous permettre de rendre hommage en toute dignité, et de respecter les volontés du défunt, notre équipe est à votre service en vous proposant une série de véhicules adaptés à vos besoins, ainsi qu’à l’ensemble de votre famille.
Nos objectifs sont à la fois de faciliter vos déplacements mais aussi de vous permettre de rester proches des vôtres et d’accompagner le défunt pendant tout le déroulé des obsèques, jusqu’au lieu de réception, si vous choisissez de vous réunir pour partager un moment d’hommage.
Le corbillards éléctrique
Par soucis écologique, certains organismes ce sont équipés de corbillards électrique. Ces véhicules sont rares, mais représentent peut-être le futur du corbillard.
Le Corbillard
Par Emile Nelligan
Par des temps de brouillard, de vent froid et de pluie,
Quand l’azur a vêtu comme un manteau de suie,
Fête des anges noirs! dans l’après-midi, tard,
Comme il est douloureux de voir un corbillard,
Traîné par des chevaux funèbres, en automne,
S’en aller cahotant au chemin monotone,
Là-bas vers quelque gris cimetière perdu,
Qui lui-même, comme un grand mort gît étendu!
L’on salue, et l’on est pensif au son des cloches
Élégiaquement dénonçant les approches
D’un après-midi tel aux rêves du trépas.
Alors nous croyons voir, ralentissant nos pas,
À travers des jardins rouillés de feuilles mortes,
Pendant que le vent tord des crêpes à nos portes,
Sortir de nos maisons, comme des cœurs en deuil,
Notre propre cadavre enclos dans le cercueil.