5 bonnes raisons d’anticiper ses obsèques comme Stomy Bugsy

Pour rappel ou pour infomation, Stomy Bugsy est un rappeur qui a longtemps fait partie du groupe ministère A.M.E.R. En 1996, il s’engage dans une carrière en solo, inspiré par le rap Californien. Son premier album, Le Calibre qu’il te faut atteint la 9^e place des classements musicaux français, et obtient un double disque d’or. La chanson qui a connu le plus de succès est le tube Mon papa à moi est un gangster, sorti en 1996. Vous le connaissez peut-être grâce à son rôle de commissaire de police, aux côtés de Jean-Luc Reichmann, dans la série télévisée Léo Matteï, Brigade des mineurs, diffusée sur TF1. 

Aujourd’hui le chanteur est âgé de 52 ans, mais ce n’est pas pour sa musique qu’il fait parler de lui. En effet, dans une récente interview, Stomy Bugsy se serait confié sur son angoisse de la mort qui l’a poussé à anticiper ses obsèques afin de ne rien laisser au hasard. Si cette idée paraît saugrenue aux personnes de sa génération et de celles d’après, elle est pourtant une manière très rationnelle et responsable d’envisager la mort. Voici 5 raisons pour lesquelles nous donnons raison à Stomy Bugsy. 

1. Préparer sa mort, c’est soulager son angoisse

L’artiste Stomy Bugsy a exprimé lors d’une interview sa peur de la mort. « Me réveiller dans un cercueil est une angoisse réelle », a-t-il expliqué. Pour prendre le dessus sur cette angoisse, il a décidé, à l’âge de 52 ans, de planifier ses obsèques, et son lieu de sépulture, qui sera le cimetière de Montmartre. 

Si ce choix peut paraître étonnant, il est au contraire parfaitement cohérent. En effet, la peur de la mort est fréquente, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle c’est un sujet tabou. Et la peur est une émotion qui paralyse. Paradoxalement, c’est par l’action qu’on l’éloigne. En anticipant sa mort, l’artiste Stomy Bugsy a trouvé une manière efficace de reprendre le contrôle sur un événement de la vie qui échappe totalement à notre contrôle. En tout état de cause, ce n’est pas en enterrant le sujet de la mort, que vous l’éloignez.

2. Anticiper servira aussi à vos proches

Anticiper ses obsèques, c’est penser à votre mode d’enterrement : souhaitez-vous vous faire enterrer, ou être incinéré ? C’est aussi penser à l’organisation des obsèques : souhaitez-vous que la cérémonie respecte un culte religieux ? Souhaitez-vous que votre enterrement soit écologique ? Avez vous une couleur de fleurs préférée ? Souhaitez-vous être enterré dans votre ville de résidence ? Auprès de vos descendants ? Tous ces choix sont extrêmement personnels. Sans prendre de décisions, ce sera à vos proches de choisir à votre place. Ce sont généralement des décisions douloureuses à prendre, qui laissent place à un vide, voire à des conflits.

Il y a aussi l’anticipation financière. Les obsèques représentent un coût. Sans anticipation, ce coût revient une nouvelle fois à vos proches. Si vous anticipez vous les libérer d’un double fardeau qui s’ajoute à la peine d’un décès.

3. D’un point de vue financier, anticiper à 50 ans est très avantageux

Vous pouvez anticiper vos obsèques d’un point de vue organisationnel. Dans ce cas, il est possible de le faire oralement, par écrit (tout en veillant à ce que cet écrit soit consultable par vos proches en temps voulu), par le biais d’un testament, devant notaire ou non. De cette manière vous n’aurez pas réglé l’aspect financier de la question. Pour cette raison, il existe la possibilité d’anticiper financièrement à travers un contrat obsèques. 

Les contrats obsèques permettent de convenir d’un capital qui sera utilisé pour vos obsèques, que vous pouvez payer en une fois, par mensualité ou par trimestre. En souscrivant à ce type de contrat tôt, vos mensualités seront de fait moins élevées et vous bénéficierez d’un avantage financier du fait de la longueur du contrat. C’est aussi une manière de s’assurer que vos obsèques seront couvertes, quel que soit votre âge de décès. Vous pouvez aller faire un tour sur notre simulateur en ligne, ou demander directement un devis.

4. Si vous souhaitez, comme Stomy, être inhumé à Montmartre, mieux vaut vous y prendre tôt !

Le rappeur a bien fait d’anticiper, parce que les cimetières parisiens sont depuis de nombreuses années saturés. Rares sont les places qui se libèrent et elles se vendent à prix d’or. Michel Kawnik est président de l’Association française d’information funéraire. Selon lui, en 2017, seulement 171 places dans les 14 cimetières intra muros de Paris se libéraient. Alors que cette année-là, on comptait 5000 demandes.

Il existe trois raisons à cette saturation. 

Premièrement, jusqu’en 2007 les concessions funéraires vendues aux familles  étaient des concessions perpétuelles. Le Père Lachaise par exemple, possède plus de 90 % de concessions perpétuelles. Les années passant la place est venu à manquer dans les cimetières qui n’ont, eux, pas grandi.  Deuxièmement, la saturation est due à une densification de la population dans certaines villes et à une densification des morts. Pour finir, autrefois l’entretien et l’organisation du cimetière étaient une des missions des communes. Hors c’est un service coûteux, qui nécessite de la main d’œuvre, les communes peinent financièrement à s’occuper de cette gestion. 

5. Anticiper permet d’ouvrir un dialogue avec ses proches 

Ne pas évoquer le sujet de la mort est une manière, grâce à une forme de pensée magique, de la mettre à distance. C’est une forme de protection irrationnelle. Toutefois, admettons qu’aborder la question de la mort avec vos proches ne la rapprochera pas. Maintenir un tabou entretient un déni de la réalité qui empêche d’avancer et de se sentir libre. A l’inverse, briser le tabou, avec des personnes de confiance, vous permettra d’une part de vous sentir libéré, d’autre part de mieux connaître les personnes qui vous entourent. 
Vous pourrez ainsi communiquer vos dernières volontés à vos proches. En occultant le sujet, vous manquez l’occasion de faire savoir aux autres comment vous aimeriez que vos soins de fin de vie se déroulent. Par exemple, vous souhaitez peut-être passer vos derniers jours à domicile plutôt qu’en EHPAD, ou vous avez peut-être envie de donner votre corps à la science ou d’avoir recours au don d’organe… En France, il existe ce qu’on nomme des directives anticipées. Il est important d’en prendre connaissance. Ce document peut aussi servir de base pour une conversation en famille.