
Le don d’organe est l’acte de prélever un organe sur une personne qui vient tout juste de mourir, pour le greffer dans le corps d’une personne malade, ou dont l’organe en question est défaillant. Cet acte humaniste, permet donc de sauver des vies ou de grandement améliorer la qualité de vie de certaines personnes.
Le don d’organe fonctionne sur la base du consentement présumé
À l’inverse du don de son corps à la science, en France, tout le monde est donneur potentiel. Ce concept est basé sur le principe de la solidarité nationale.
Je ne souhaite pas donner mes organes
Les personnes qui ne souhaitent pas donner leurs organes peuvent s’inscrire sur le registre national des refus, ou laisser à leurs proches un document écrit et signé, ou encore simplement communiquer oralement votre décision à vos proches qui en aviseront l’équipe médicale.
Les chiffres du don d’organe en France, en 2017
21464 patients étaient en attente d’une greffe.
5746 ont été greffés, dont :
- 3 greffes d’intestins
- 78 greffes de pancréas
- 345 greffes de poumons
- 471 greffes de coeur
- 1355 greffes de foies
- 3486 greffes de reins
De 90% des donneurs proviennent de patients décédés
Le corps du défunt est-il rendu à la famille ?
Une fois que le prélèvement a été effectué, le corps est rendu à la famille. L’acte de prélèvement est effectué en bloc opératoire, avec les mêmes modes de fonctionnement et de soins que s’il s’agissait d’une personne en vie. Les incisions sont recousues, et pansées. Après les prélèvements le corps est habillé, et rendu avec tous ses effets personnels de manière à ce que la famille puisse le placer dans éventuellement dans un funérarium pour se recueillir à ses côtés. Autrement dit, des obsèques pourront avoir lieu.