Le don d’organe est l’acte de prélever un organe ou des tissus sur une personne qui vient tout juste de mourir, pour le greffer dans le corps d’une personne malade, ou dont l’organe en question est défaillant. Cet acte humaniste, permet donc de sauver des vies ou de grandement améliorer la qualité de vie de certaines personnes.
Que dit la loi concernant le don d’organes ?
En France, la loi stipule que nous sommes tous donneurs d’organes ou de tissus présumés, c’est un principe de la solidarité nationale. Ce sont les états généraux bioéthique qui sont à l’origine de cette loi dont l’objet est de permettre de sauver un maximum de vies qui sont en attente d’un organe.
Le don d’organe fonctionne donc différemment du don de son corps à la science, pour lequel il faut expressément en faire la demande auprès d’un organisme.
Je ne souhaite pas donner mes organes
Les personnes qui ne souhaitent pas donner leurs organes peuvent s’inscrire sur le registre national des refus, ou laisser à leurs proches un document écrit et signé. Ou encore simplement communiquer oralement leur décision à leurs proches qui en aviseront l’équipe médicale. Chaque année le taux d’opposition au don est de 30,5%.
Y a t il une limite d’âge pour donner ses organes ?
Il n’existe ni de limite d’âge ni de devoir d’être en bonne santé. En 2020, 3,0% des donneurs en état de mort encéphalique avaient 17 ans ou moins, 27,7% de 18 à 49 ans, 29,4% de 50 à 64 ans et 40% plus de 65 ans.
Quels organes peut-on donner quand on est mort ?
Les chiffres du don d’organe en France, en 2019
26116 patients étaient en attente d’une greffe.
5901 ont reçu une greffe, ce qui représente une hausse de 25% par rapport à 2008.
Parmi ces greffes :
- 1 greffes d’intestins
- 101 greffes de pancréas
- 9 greffes de coeur-poumons
- 384 greffes de poumons
- 425 greffes de coeur
- 1355 greffes de foies
- 3643 greffes de reins
90% des donneurs proviennent de patients décédés. L’âge moyen des donneurs est de 58,3 ans.
Le corps du défunt est-il rendu à la famille ?
Une fois que l’organe a été prélevé, le corps est rendu à la famille. L’opération a lieu au bloc opératoire, avec les mêmes modes de fonctionnement et de soins que pour une personne en vie. Les chirurgiens recousent les incisions, et les pansent. Après les prélèvements on rhabille le défunt, et son corps revient à la famille. Ainsi, elle peut le placer éventuellement dans un funérarium, afin de se recueillir à ses côtés. Ensuite, des obsèques pourront avoir lieu.