La cérémonie des obsèques s’articule en plusieurs rituels symboliques. Elle permet à la fois de réunir la famille, les amis et de célébrer la vie du défunt en lui rendant hommage. Autrefois, les rituels des obsèques étaient dictés par les symboles de la religion. Aujourd’hui, la religion perdant du terrain, on sent venir chez les familles la volonté de se ré-approprier ces instants pour ne pas céder la place au vide. Les obsèques sont aujourd’hui personnalisées pour que chaque cérémonie soit unique, ponctuée de clins d’œil au défunt. Le plus souvent, les familles trouvent des solutions créatives pour mettre en avant les accomplissements, la vision, les valeurs, et les croyances de ce dernier. Les funérailles ne sont plus un moment silencieux et austère, elles tendent à devenir musicales, animées, voire festives… Elles deviennent vivantes.
Depuis quand célèbre-t-on les obsèques ?
Les rituels de fin de vie ne sont pas nés avec les religions, ils existaient bien avant. D’après les anthropologues, les rituels funéraires sont un des fondements du passage à la civilisation. D’après l’ethnologue Arnold Ven Gennep, les funérailles seraient depuis tout temps un rite de passage en trois étapes, qui ont évoluées et se sont modifiées selon les cultures et les religions. Aujourd’hui, en France, nous aurions plus ou moins toujours 3 étapes : l’annonce de la mort et la veillée du corps, la cérémonie en vue de l’inhumation ou la crémation, et la réception après les funérailles.
À la préhistoire, il existait déjà le rituel de la sépulture. Les plus anciennes sépultures sont attribuées à l’Homme de Néandertal. À la fin de l’âge de bronze, un peu comme à notre époque, on observe même une montée de la crémation comme rituel de fin de vie. Concernant la cérémonie, on sait que les Égyptiens observaient plusieurs rituels de cérémonie, avec des fleurs, un transport du corps, et finissaient par un banquet où ils mangeaient un bœuf sacrifié. Tous ces rituels sont donc bien ancrés dans l’humain, à nous aujourd’hui de leur rendre leur symbolique, afin de combler le vide de nos croyances défaillantes.
Une cérémonie collective
La cérémonie des obsèques est souvent organisée par les quelques personnes les plus proches du défunt. Mais ce n’est pas une règle absolue. Chaque personne présente, peut intervenir à sa manière, et apporter sa pierre à l’édifice. Il est prouvé qu’être acteur plutôt que spectateur de la cérémonie, aide à cheminer plus facilement dans le deuil. C’est aussi une manière de découvrir plusieurs facettes de la personnalité du défunt et de le redécouvrir à travers les yeux de chacun.
Célébrer la vie dans un texte
Lorsque la cérémonie des obsèques est orchestrée par un maître de cérémonie religieuse, les personnalisations sont plus rares, puisque la cérémonie est ponctuée de rites et textes religieux. Cependant, il est toujours possible d’intervenir et de demander à des volontaires de en s’exprimer à travers un texte. Dans notre article les textes pour obsèques nous vous donnons quelques pistes pour célébrer la vie du défunt en mots.
Célébrer la vie en musique
La musique est présente à chaque célébration. Elle permet d’amplifier les émotions, de les faire muter, et de transformer un événement triste en événement plein de beauté. “Il suffit d’écouter Mozart pour entendre la beauté de la vie”. Que ce soit de la musique live ou une bande son, la musique est incontournable pour des obsèques. Pour célébrer la vie du défunt, choisissez ses chansons préférées ou mettez en avant son style musical. C’est la promesse d’un événement marquant.
Laisser le défunt s’exprimer
Pour faire vivre la cérémonie, quoi de plus sensé que d’y faire intervenir le défunt : dans un texte écrit, une vidéo ou un enregistrement audio. Entendre un message de l’au-delà possède une connotation mystique qui peut ajouter du sens à cet événement. Nous avons le souvenir d’une famille qui a beaucoup rit lors de la cérémonie : ils avaient décidé de montrer certains extraits vidéos du défunt dans ses moments drôles. C’était une volonté de ce dernier, il souhaitait qu’on s’amuse à ses obsèques.
Faire vivre le défunt à travers la cérémonie
Michel était professeur de danse. À ses obsèques, au cimetière, juste avant l’inhumation, sa famille a dansé une dernière valse. Un hommage fort en symbolique, mais qui a aussi certainement permis à la famille de transformer ce moment douloureux en un souvenir doux et intense à la fois. Faire vivre le défunt à travers ce qu’il a accompli, ce qu’il aimait, trouver des petits actes qui rendront la cérémonie à son image. Comme cette grand-mère qui aimait le tricot, et dont tous les bancs de l’église avaient été affublés de couverture tricotée main, par ses amies.
Comment faire respecter vos volontés en matière de cérémonie ?
Si vous avez déjà des envies, ou même une vague opinion, il est fortement recommandé de commencer par en parler à vos proches. La discussion de “l’après” est parfois dure à démarrer, mais possède quelque chose de libérateur. Ensuite, vous pouvez souscrire à un contrat prévoyance en prestations. Ce type de contrat est exclusivement délivré par les organismes de pompes funèbres, il a valeur testamentaire et vous permet de discuter avec un conseiller funéraire de vos possibilités. Il permet aussi de constituer un capital pour que vos proches soient libérés de la charge financière qu’implique les obsèques. Chez Cridel, nous pouvons évidemment répondre à toutes vos questions, et vous aider à anticiper des obsèques personnalisées. Vous pouvez dès à présente demander gratuitement un devis.