Durant toute la crise sanitaire que nous venons de vivre, le milieu du funéraire a été complètement dépossédé de ses moyens et a perdu sa raison d’être. En effet, les mesures sanitaires ont empêché un suivi des familles complet. Les cérémonies des obsèques devant se faire en petit comité, une partie des personnes qui ont vécu un décès au moment de l’épidémie se sont retrouvé face à un vide. Heureusement, la crise est (nous l’espérons !) derrière nous et la période laisse place à la reconstruction. Les obsèques peuvent à nouveau être célébrées en présence de tous les proches du défunt, et il est possible d’organiser une cérémonie sans le corps pour les familles qui en ressentent le besoin.
Est-ce que tout est revenu à la normale ?
Dans notre article, le deuil au temps du Coronavirus, nous expliquions quelles étaient les mesures imposées par le gouvernement durant la crise. Les défunts devaient être mis en bière sous 24 h, ce qui empêchait de veiller le corps. Les cérémonies au crématorium étaient prohibées. Seules les cérémonies à l’église et au cimetière ont pu faire se réunir 20 membres de la famille au maximum. Chez Cridel, nous essayions de continuer les rendez-vous en agence, et non pas uniquement par téléphone, puisque le face-à-face entre le conseiller funéraire et les proches du défunt est un moment humain, d’échanges, dont la famille a besoin. Aujourd’hui, tout est revenu à la normale, les familles peuvent à nouveau veiller leurs défunts au funérarium (excepté si ces derniers sont morts du Coronavirus). Les obsèques peuvent se dérouler normalement. Le seul changement est l’obligation du port du masque dans les lieux fermés. Les agences continuent à appliquer des règles sanitaires strictes, mais elles ont retrouvé leur âme et leur mission.
Organiser une cérémonie sans le corps
« Un des plus grands scandales de la période du confinement aura été, et est encore, l’impossibilité d’accompagner ses proches dans leurs derniers instants, et même, dans certains pays, d’assister à leurs funérailles. Chacun s’est promis de tout faire pour que cela ne se reproduise plus ; pour que, plus jamais, ce moment essentiel des relations humaines ne soit escamoté. » Extrait d’un texte de Jacques Attali, paru sur son blog en juillet 2020.
Si la cérémonie est l’occasion de célébrer la vie du défunt, de lui rendre hommage et lui témoigner de l’amour, elle sert aussi pour les vivants. C’est à travers les obsèques que la famille endeuillée va réaliser la perte, et démarrer son deuil. Pour cette raison, même si le corps du défunt est déjà inhumé ou incinéré, il est possible d’organiser une deuxième cérémonie en son honneur, avec toutes les personnes qui n’ont pas pu être présentes lors du décès. Ce sera évidemment différent, mais ce qui fait la force de ce moment, c’est la réunion autour du défunt. Ce genre de cérémonie « sans le corps » existe déjà pour des raisons comme : le don du corps à la science, sa disparition en mer, ou lors de catastrophes naturelles ou accidentelles… Elle peut se faire dans un cadre religieux, avec l’accord des offices religieux, et elle peut aussi se faire dans un cadre tout autre, dans un lieu privé ou en plein air, avec un officiant ou simplement les témoignages des proches.
Organiser une cérémonie par la maison Cridel
Nos conseillers sont à votre écoute, dans nos agences de Paris, d’Ile-de-France et du Pays Basque, pour organiser sous vos directives, une cérémonie du souvenir si celle-ci n’a pu se faire en bon et dû forme durant la crise du coronavirus. Nous concevons avec vous une cérémonie unique et à l’image du défunt et dans le respect de ses valeurs. Demandez un devis ou appelez l’agence la plus proche de chez vous.