La maison Cridel est partenaire de la société ENAOS, qui facilite les démarches lors des obsèques, et permet, grâce à son espace famille, une meilleure communication entre les membres de la famille et le personnel des pompes funèbres. La plateforme ENAOS permet aussi de publier en ligne un avis de décès via lequel vous êtes informé du lieu de résidence du défunt (en funérarium par exemple), son lieu de cérémonie ainsi que son lieu d’inhumation ou de crémation. En allant sur l’avis de décès vous pouviez déjà commander des fleurs pour les obsèques et déposer des condoléances en ligne. Et depuis quelques temps, une nouvelle fonctionnalité a vue le jour : la possibilité de planter des arbres. C’est un double impact : non seulement rendre hommage en plantant un arbre symbolise la continuité de la vie. Mais en plus, planter des arbres contribue à lutter contre ce grand fléau qu’est le réchauffement climatique.
La symbolique de l’arbre
L’arbre symbolise tantôt la force de vie, tantôt l’homme et tantôt la famille. Utilisé depuis les textes sacrés jusqu’à nos jours, emblème de certains pays, célébré dans certaines cultures, la plantation d’un arbre marque souvent la fin d’un évènement ou l’avènement d’un renouveau. Aujourd’hui, alors que l’inhumation et la pose de monument funéraires perds du terrain, la plantation d’arbres peut remplacer symboliquement la stèle qui matérialise l’existence de la personne partie. Tout comme les cimetières écologiques ont vu le jour pour à la fois pour protéger des forêts et à la fois permettre aux proches d’une personne qui n’aurait pas souhaité d’inhumation, d’avoir un lieu de recueillement à leur disposition. Planter un arbre en mémoire d’une personne décédée, c’est une nouvelle manière de rendre hommage et de matérialiser une existence.
La mort et l’écologie
Les arbres jouent un rôle majeur dans le fonctionnement de l’écologie terrestre. Ils stockent le carbone : leur production de matière sèche annuelle correspond à deux tiers de la production mondiale des plantes terrestres. Ils prennent une part active dans le cycle de l’eau et de manière générale, ils constituent les écosystèmes complexes que sont les forêts, sources et refuges de toute la biodiversité. La déforestation, selon une étude du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) menée ces dernières années, est responsable de 20 % des émissions de gaz à effets de serre. Quant au secteur funéraire, il contribue également à rejeter du CO2 dans l’atmosphère, dans notre article la crémation et l’écologie, nous expliquions qu’une étude menée sur la crémation a démontré que le processus d’incinération dégageait environ 39kg de CO2 dans l’atmosphère. On pourrait alors penser que l’inhumation est moins polluante, mais à long terme, c’est l’inverse qui se produit. Les cimetières ont un impact plus pesant sur l’environnement à cause des stèles, de l’utilisation de pesticides et d’eau pour l’entretien du terrain. En prenant tous ces paramètres en compte, les inhumations sont responsables de 10 % d’émissions en plus que lors d’une crémation. Sans compter le coût en bois des cercueils : en 2020, la France devrait comptabiliser environ 800 000 mors, donc 800 000 cercueils en bois (c’est la législation.), de quoi raser toute une forêt. Même si la production de bois est souvent issue de forêt responsable (c’est le cas pour nos cercueils Cridel.), en plantant un arbre à chaque obsèques, voir plusieurs arbres, vous apportez un début de solution à la déforestation, et par voie de conséquence au réchauffement climatique !
Comment ça marche ?
Si les obsèques de votre proche défunt ont été réalisés par la maison Cridel, il vous suffit de cliquer sur son avis de décès, puis dans les détails de la cérémonie. En dessous de l’avis de décès, vous avez alors la possibilité de cliquer sur “Demander la plantation d’ un arbre du souvenir”. À partir de là, vous devez choisir une plantation, parmi les 7 propositions : Agroforestry Bourgogne en France, Bore au Kenya, Limay au Nicaragua, Communitree au Nicaragua aussi, Conserve Natural Forest en Thaïlande, La Pedregosa en Colombie et Eden Project à Madagascar. Chaque plantation projette de planter un certain nombre d’arbres, pour répondre à des problématiques sociales et environnementales à l’échelle locale, et globale. Par exemple, le projet Bore, au Kenya s’est fixé pour objectif de planter 50 000 arbres. Ce projet a démarré en 2007, il s’inscrit dans le cadre du programme de compensation carbone du transport aérien Treeflights. Son objectif est d’aider la population de Bore dans la province côtière du Kenya à trouver des moyens durables de conserver la forêt tropicale existante.
Après avoir sélectionné le projet qui vous plaît le plus, vous devrez sélectionner le type d’arbre que vous souhaitez planter, pour un prix allant de 3 à 18,75€. Pour faire un choix éclairé, la plateforme vous renseigne sur la durée de vie de l’arbre, sa taille une fois adulte, et même la quantité de CO2 absorbée. Vous pouvez planter plusieurs arbres et créer un Udiana : une forêt-souvenir personnelle. Il rassemble tous les arbres plantés en commémoration d’une personne.