Economie du funéraire
Jusqu’en 1993, l’activité funéraire était monopolisée par les communes. C’est la loi Sueur, qui a libéralisé le marché ouvrant la voie à un secteur ultra concurrenciel. Aujourd’hui, on compte un peu plus de 4000 prestataires de pompes funèbres en France, avec 25000 salariés et plus de 200 crématoriums.
Il faut dire que le funéraire présente certains avantages : il ne souffre pas des aléas macroéconomique du pays, et les statistiques de la mortalité jouent en sa faveur. Globalement, sur les 20 dernières années, le nombre de décès enregistrés est en hausse chaque année (avec un pic en 2020 dû au Covid-19). En 2021, la France a compté 368 446 décès, et prévoit selon une estimation près de 800 000 décès en 2048.
En moyenne, les obsèques coûtent entre 3000€ et 5000€ aux familles. Ce coût engendre un chiffre d’affaire de plus de 2,5 milliards d’euros en 2019 (source INSEE), en croissance depuis 15 ans.
Mais dans ce secteur tout n’est pas rose. Le funéraire souffre d’une très mauvaise image auprès du public. La marchandisation de la mort est un sujet tabou, voire un sujet critiqué. Pour se différencier de la concurrence, les entreprises du funéraire doivent marcher sur des oeufs en terme de communication et de marketing. C’est aussi un secteur très contraint par la législation, ce qui rend l’innovation rare.
Dans nos fiches conseils sur l’économie du funéraire découvrez l’évolution de ce secteur, ses acteurs. Entrez dans les coulisses économiques des pompes funèbres, qui, malgré leur impopularité, gagnent du terrain dans le coeur des français et sont indispensables à la société.